Piscine et nappe phréatique : les contraintes

Il est fréquent d’identifier la présence d’une nappe phréatique à l’endroit où l’on souhaite installer une piscine. Pourtant, piscine et nappe phréatique peuvent être associées, il n’est pas obligatoire de renoncer à un projet de construction. En revanche, on relève plusieurs contraintes en amont de la construction, et il faut mettre en place un système de drainage pour ne pas compromettre la stabilité de la construction.

Piscine et nappe phréatique : l’analyse du sol

Avant chaque projet d’installation de piscine, il est nécessaire de réaliser une étude du sol afin de connaître les contraintes liées au terrain.

Parmi les cas de figure les plus communs, il n’est pas rare de devoir construire une piscine sur une nappe phréatique. Il s’agit d’une nappe d’eau souterraine, une réserve d’eau peu profonde qui alimente traditionnellement les puits en eau potable. Mais dans le cas de la construction d’une piscine, il est nécessaire non seulement d’identifier la présence d’une nappe phréatique, mais également de mettre en place les bonnes solutions, une piscine peut parfaitement être construite sur une nappe phréatique, mais elle ne peut pas être installée en l’état, sans aucune intervention. La nappe phréatique peut compromettre la stabilité du sol et entraîner une remontée d’eau qui serait néfaste pour la solidité de la construction et pour la stabilité du terrain. C’est pourquoi une étude approfondie du sol est nécessaire, afin de mettre en place un drainage adapté pour évacuer l’eau de la nappe.

Le drainage pour construire une piscine sur une nappe phréatique

Si le professionnel venu étudier votre projet de construction de piscine a identifié la présence d’une nappe phréatique à l’emplacement de votre future piscine, pas de panique, le projet demeure réalisable.

En revanche, il ne le sera qu’à la condition d’effectuer un drainage avant la pose de la piscine, ce qui implique d’évacuer l’eau présente dans cette réserve. Une fois rempli d’eau, le bassin pèse très lourds, et l’installer sur une nappe phréatique revient à compromettre sérieusement la stabilité de la construction et du terrain.

Avec le drainage, on peut non seulement assécher la réserve d’eau, mais également dévier les arrivées et les écoulements d’eau qui peuvent exercer une pression importante sur la piscine ou entraîner de la pollution. Outre le drainage, il peut également être nécessaire de réaliser des fondations renforcées.

Quels sont les différents types de drainage ?

Selon votre projet et la configuration de votre terrain, le professionnel peut vous proposer différentes sortes de drainage :

• S’il s’agit d’un drainage de fond, il envisage de poser une membrane géotextile et un lit de cailloux pour ensuite couler le radier. En posant des graviers, on limite les risques de retrouver de l’eau stagnante sous la piscine, et l’écoulement de l’eau est facilité.
• Il est possible de réaliser un drainage périphérique, avec l’installation d’un tuyau qui vient contourner le bassin. Il s’agit d’un tuyau percé qui absorbe l’eau, et les drains sont ensuite recouverts de gravier ou de géotextile, puis raccordés à l’évacuation des eaux domestiques.
• Le cas le plus fréquent dans le cadre des nappes phréatiques consiste à installer un puits de décompression pour piscine, c’est-à-dire un point d’assèchement. Il est installé au point le plus bas de la piscine, et les eaux de la nappe sont alors drainés jusqu’au puits.