Bien négocier son virage en natation
Lors d’une séance de natation, il n’est pas toujours facile de savoir comment réagir à l’approche du mur. S’il est parfaitement possible de s’arrêter pour reprendre son souffle et se lancer dans une nouvelle longueur, effectuer un virage présente l’avantage certain de ne pas casser son rythme et de faire gagner en vitesse. Même si cela semble compliqué au premier coup d’œil, il suffit d’un peu de pratique et de persévérance pour effectuer un virage parfait.
Bien négocier son virage en natation © ElinaManninen - Thinkstock
A quoi sert le virage en natation ?
Le virage en natation n’est pas obligatoire si vous pratiquez la natation en loisir mais il est indispensable en compétition. Il sert principalement à gagner de la vitesse justement au moment où vous devez casser votre rythme puisque vous devez effectuer un demi-tour. En réalisant une belle poussée sur le mur avec vos jambes et en tirant profit de la coulée, vous pouvez gagner quelques secondes sur le chronomètre et distancer vos adversaires. Le virage a cependant tendance à fatiguer davantage le nageur lorsqu’il n’est pas correctement maîtrisé. Il est donc important de le pratiquer le plus souvent possible en entraînement.
Virage à la main ou virage culbute ?
Il existe deux types de virages en natation. Le virage à la main qui demande très peu de pratique pour être maîtrisé et le virage dit « culbute » qui est plus complexe et plus technique.
- Le virage à la main consiste à toucher le mur avec votre main à la fin de votre longueur, d’effectuer un demi-tour sur votre corps et de pousser avec vos jambes sur le mur afin de prendre appui pour effectuer la coulée sous l’eau. Il est pratiqué en nage papillon et en brasse.
- Le virage culbute demande davantage d’entraînement et de pratique. A l’approche du mur, les bras restent le long du corps, la tête effectue une flexion afin d’amorcer la rotation du corps. Menton contre poitrine, le corps se regroupe, les jambes passent au dessus de la surface de l’eau et les pieds touchent le mur sous la surface de l’eau. A ce moment les jambes doivent être fléchies le plus possible pour effectuer une bonne poussée sur le mur. Après la poussée, le nageur effectue une vrille pour se retrouver à nouveau sur le ventre et onduler avant la reprise de nage. La difficulté du virage culbute réside dans le fait d’effectuer la culbute (ou la roulade) à la bonne distance du mur afin de le toucher avec les jambes.
Pour y parvenir, rien ne vaut la pratique et encore la pratique. Procédez par tâtonnement en prenant des repères visuels à l’extérieur de l’eau ou encore en vous repérant grâce à la ligne bleue au fond de l’eau. Ainsi, vous devriez savoir à quel moment amorcer la culbute. Pour ne pas perturber le virage, évitez de respirer sur le dernier mouvement avant d’atteindre le mur mais également sur celui suivant la coulée afin de garder l’accélération.
Apprendre à maîtriser le virage en natation
Tous les contenus :
Actualités Baignade