Le gilet de sauvetage
Le gilet de sauvetage est obligatoire pour toute pratique d’une activité nautique et permet de sauver des vies puisqu’il maintient la tête hors de l’eau. Pour être efficace et conforme aux normes, il doit cependant répondre à certains critères en terme de flottabilité et de sécurité. Découvrez comment choisir votre gilet de sauvetage.
Le gilet de sauvetage © Fotolia
A quoi sert un gilet de sauvetage ?
Le gilet de sauvetage est très différent du gilet de flottaison. Si ce dernier améliore la flottabilité du nageur conscient, le gilet de sauvetage permet de vous maintenir en vie et est obligatoire dans certains cas. Le gilet de sauvetage ne demande pas de savoir nager et assure votre sécurité en cas de chute dans l’eau. Il est donc obligatoire de le porter pour toute pratique d’activité aquatique. Grâce à sa forme asymétrique, le gilet de sauvetage permet le retournement du nageur sur le dos et ce, même s’il est inconscient. Un moyen pour éviter les risques de noyade.
Choisir un gilet de sauvetage aux normes
Pour s’assurer de l’efficacité d’un gilet de sauvetage, il doit répondre à certaines normes. Tout d’abord, sachez qu’il doit comporter le marquage CE et répondre à la norme ISO 12402. Il doit aussi indiquer en newtons (N) sa flottabilité. Sachez que 10 newtons correspondent à 1,01 kg de flottabilité. Pour les gilets de sauvetage, la norme pour la flottabilité est de 275, 10 ou 100 newtons. En deçà, il s’agit d’un gilet de flottaison.
Pour choisir votre modèle de gilet de sauvetage, vous devez aussi prendre en compte votre poids :
Poids en kg | Flottabilité 100 N | Flottabilité 150 N |
---|---|---|
40/60 | 70 | 110 |
60/70 | 80 | 130 |
Supérieur à 70kg | 100 | 150 |
Les différents types de gilet de sauvetage
Il existe différents types de gilet de sauvetage :
- Le gilet de sauvetage en mousse : il est très efficace mais un peu encombrant et pas toujours très confortable car il peut gêner les mouvements de bras. Il s’attache de façon différente selon les marques et le modèle choisi.
- Le gilet de sauvetage gonflable : très peu encombrant, il se gonfle en moins de 10 secondes grâce à une cartouche de CO2. L’activation de la cartouche se fait manuellement ou automatiquement. En version manuelle, c’est à vous de le gonfler lorsque vous tombez dans l’eau, ce qui n’est pas possible en cas de perte de connaissance. Le modèle autogonflant se gonfle grâce à une pastille de sel ou de papier qui se dissout au contact de l’eau ou grâce à un système hydrostatique qui s’active sous l’effet de la pression de l’eau.
La noyade, l'un des risques de la piscine
Tous les contenus :
Actualités Baignade