Pour préparer le secteur de la piscine à la mise en œuvre de la future REP « Produits et Matériaux de la Construction et du Bâtiment », la FPP a mené dès 2020 une étude sur les modalités de gestion des déchets piscine auprès de ses adhérents.
Divers éléments ont pu être mis en lumière à l’issue de l’étude :
- Le poids des déchets du secteur de la piscine s’élève à 0,1% du total des déchets générés dans le secteur du bâtiment (qui s’élève à 46 millions de tonnes)
- Une grande partie des matériaux utilisés lors de la construction d’une piscine bénéficient déjà de solutions de recyclage ou de réutilisation.
Près de 60% des déchets sont ainsi recyclés, 30% sont éliminés ou valorisés, et 10% sont réutilisés. - Les professionnels mettent en avant l’absence de solutions logistiques de reprise et de recyclage sur tout le territoire, notamment pour les liners en PVC, les membranes armées, les coques et autres plastiques.
La FPP n’a cependant pas attendu l’arrivée de la réglementation pour chercher des solutions à ces problématiques. Ainsi, elle recense plusieurs initiatives visant à assurer à ces déchets une fin de vie plus vertueuse.
Dans le cas des liners de piscine par exemple, ce sont aujourd’hui seulement 20% de liners (soit 800 à 900 tonnes) qui sont recyclés chaque année. Pour répondre à cette problématique, dans le département des Hautes-Alpes, un industriel mène par exemple des tests pour recycler le PVC des liners dans la fabrication de portes industrielles, de fenêtres, ou encore de géomembranes.
Cette étude a également permis de relever les bonnes pratiques des adhérents, qui intègrent le coût de traitement des déchets dans leurs devis, ou qui assurent la traçabilité et le tri des déchets sur le chantier.